Tâchons maintenant de nous approprier cette philosophie de l'économie circulaire pour les domaine aéronautiques et spatial. Pour ce faire nous allons donc pouvoir nous imprégner du contexte des filières aéronautique et spatiale, pour ensuite nous approprier les différentes problématiques à travers les 7 piliers de l'économie circulaire.
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Electrique, solaire, à hydrogène : l'avion 100% écolo, c'est pour bientôt ? (28 minutes ARTE)
Face à l’urgence climatique, l’industrie aérienne s’oriente vers un modèle d’économie circulaire, visant à réduire les déchets, optimiser les ressources et limiter les émissions de gaz à effet de serre. Ce modèle repose sur la réutilisation, le recyclage et l’éco-conception, avec un potentiel de réduction des émissions jusqu’à 30 % selon l’ADEME.
Des acteurs majeurs comme Airbus, Boeing, Air France ou Lufthansa mettent en œuvre des initiatives concrètes : recyclage de matériaux, allègement des avions, carburants durables (SAF), et utilisation de composites recyclables. Airbus recycle déjà 80 % des matériaux de ses avions en fin de vie. Cette transition est soutenue par des réglementations européennes et françaises, telles que la loi sur la transition énergétique.
L’économie circulaire présente aussi des avantages économiques significatifs : réduction des coûts opérationnels jusqu’à 20 %, gains de compétitivité, et création de nouveaux marchés. Elle pourrait générer 1 800 milliards d’euros de bénéfices en Europe d’ici 2030 et jusqu’à 50 000 emplois durables. L’éco-conception et la valorisation des ressources deviennent centrales dans les chaînes de production.
Cependant, des défis persistent : coûts d’investissement élevés, complexité réglementaire, scepticisme des consommateurs et rythme lent de l’innovation technologique. Des institutions comme l’INEC et la fondation Ellen MacArthur militent pour une harmonisation des politiques et une accélération de la recherche.
À terme, l’économie circulaire pourrait transformer durablement l’aviation : réduction de 80 % des émissions avec les biocarburants, développement d’avions hybrides ou électriques, et implication croissante des entreprises dans l’innovation verte. L’avenir de l’industrie aérienne repose ainsi sur une synergie entre durabilité, performance économique et engagement sociétal.